PARIS, PIGMENT GALLERY, ‘ENTRE-TEMPS’, 20 AVRIL – 31 MAI 2023

Dans deux espaces, deux ensembles de travaux

D’une part un ensemble hétéroclite de pièces qui ont la particularité, tout en restant individuellement présents à elles-mêmes, de se détacher de l’époque de leur production. Réunies, elles forment un ensemble de recherches qui se caractérise par la cohérence de la continuité qui les anime autour des problématiques de matérialité plastique.  Comme si elles n’étaient pas faites pour être de leur temps, mais pour articuler anachroniquement une narration qui a, davantage à voir avec la longue histoire de la discipline qu’un quelconque ancrage historique.

Parmi les pics de production, certaines pièces émergent d’elles-mêmes aujourd’hui, et c’est parmi celles-ci que le choix s’est porté de ce qui est présenté dans cette exposition.

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D’autre part est présentée une extension tout à fait récente des recherches autour des miroirs inaugurées en Inde en 2000 et qui trouvé ici un aboutissement technique supplémentaire dans cet ensemble de réalisations en verre argenté.

Leurs surfaces convexes transforment notre espace d’après et selon les formes imprimées par le souffle du verrier, dans une opération de mise en forme rendue optique par l’apposition d’une couche d’argenture.

Entre les deux en alcôve comme un pivot  il y a une présentation d’un ensemble de collages récents d’une série initiée en 1997. C’est la partie négative des collages de la série ‘Taxidermies’ qui reste une fois le motif principal ôté de son support en papier siliconé qui sert pour les fabriquer. L’influence des gravures héraldiques de Stefano delle Bella auxquelles il manque un blason est patente. Les dernières pièces de cette série comportent aussi des petits pans de tulle.